HERENGER au Zome de Herm concert et présentation nouvel album « d’ici bas les oiseaux rares »
Samedi 28 Septembre 2024, c’est dans le petit Zome atypique de chez nos amis de Artistes en Herm dans les Landes, que nous nous sommes rendues pour assister au concert de HERENGER en version duo avec son acolyte Jérôme.
Un concert intimiste qui affichait complet, nous étions si bien tous ensemble pour communier avec Herenger et ses chansons.
Un endroit idéal pour découvrir ou redécouvrir les textes, sans trop d’artifice si ce n’est les notes de musique et les vibrations positives de cet endroit tout de bois vêtu totalement hors du commun, où l’on se sentait en totale harmonie avec les Artistes.
C’était une belle occasion pour Herenger de venir présenter son nouvel album sorti le 5 Septembre dernier, intitulé « D’ici bas les oiseaux rares » (déjà rien que le titre nous offre du rêve).
Le concert de sortie d’album à la Luna Negra de Bayonne ayant eu un franc succès, le présenter d’une manière plus intimiste, en formule duo avec Jérôme à la basse et au clavier était l’occasion d’offrir au public une version plus épurée. Mais pas des moindres !
Quel concert !
S’il nous a offert nombreuses chansons de son dernier album, n’étaient pas en reste celles du précédent « Dreamers faux rêveurs », en totale cohérence, il nous a raconté une bien belle histoire. Histoire où l’on a eu envie de rêver avec lui, de croire en l’espoir d’un monde parfait.
Un public participatif, en totale communion, attentif, qui a su rendre à Herenger autant qu’il lui a donné.
C’est exactement ce que nous apprécions dans ce genre de lieu, nous sommes ravies et conquises.
Pour nous, il est évident que cet album est une véritable révélation, nous l’avons adopté immédiatement, et surtout nous l’avons aimé pour la vie ! Un coup de foudre ? c’est surement comme ça que l’on peut appeler cette impression d’adoration oui.
Il est tout simplement beau, les arrangements nous rendent dingues, la musique est tout simplement sublime, quant aux textes lorsqu’on s’y plonge avec attention, comment ne pas se laisser emporter par tant de beauté ?
Vous savez lorsqu’on écoute un album pour la première fois, parfois nous avons besoin de plusieurs écoutes, la première nous laissant sur notre faim, et parfois une seule écoute suffit pour se dire wahou ! ce fût le cas pour celui-ci.
Et vous savez aussi, lorsqu’une chanson n’est pas notre préférée au départ, et qu’à force de l’écouter elle entre dans votre top cinq. Là aussi ce fût le cas avec « Simone » par exemple (clip ici) qui est devenue l’une de nos favorites.
Mais si nous ne devions n’en retenir que deux, ça serait celles-ci :
« Les cheveux dans le vent » titre qui ouvre ce magnifique album est celui qui a été dévoilé en premier avec le clip à découvrir ici.
Ce titre nous parle de la folie des hommes, de cette toute puissance auto-proclamée et destructrice. De la capacité que l’homme a, dans un même temps, a produire le plus beau et le plus utile mais aussi détruire ce qui l’entoure.
Le tout est porté par une musique entraînante qui reste en tête et fait dire que oui quand même l’homme est capable de créer du beau. Si on aime cette chanson, c’est pour cette dualité, ce texte dur et poétique sur l’ambivalence de l’humain et cette musique rock entrainante qui fait battre du pied sur un thème loin d’être gai.
« C’est moi qui gère qui décide, c’est moi le haut de la pyramide »
Il y a également sur ce disque une seconde chanson que nous aimons tout particulièrement, il s’agit de « Dangereuse » un titre où tout est permis.
Il y a dans ce texte et dans la musique une sensualité sans équivoque. Cette chanson nous transporte, nous imaginons sans peine le (la) protagoniste rongé (e) par la tentation face à l’ »objet » de ses désirs, nous fantasmons même l’histoire, est-ce une histoire légitime ? illégitime ? A-t-il (elle) le droit ?
Que va-t-il se passer ? est-ce réciproque ? qui sont-ils? où iront ils? que vont-ils faire?
Et comme il s’agit d’une chanson, nous concluons que tous les droits sont autorisés et bottons en touche 🙂
Ce titre a vraiment ce petit quelque chose en plus, tout est à sa juste place, la voix de HERENGER apporte ce côté charnel juste nécessaire au texte, l’incandescence et l’étincelante musicalité nous offre l’ambiance que nous espérions sur un texte de cette qualité.
Nous sourions aux éclats nous aussi, oh oui, et aux éclats vrais, francs et sincères tant cette chanson expose à nos âmes des émotions émerveillées.
Tant ce texte bouleverse nos sensibilités en les ébranlant avec ivresse, tant la musique enthousiasme les pépiements de nos cœurs.
« Un sourire aux éclats, je crois que je t’aime »
Album incroyablement captivant à la lecture duquel tels des oiseaux libres, nous voyageons de vibrations en battements, de frémissements en frissonnements.
Incursion et exode en quête de l’indéfinissablement précieux.
Alors oui nous pouvons clairement dire que nous aimons passionnément cet album, que Herenger nous ouvre les portes du possible, qu’il décortique nos âmes au grès de ses formulations parfois tellement envoutantes et enveloppantes, qu’il fait exploser nos émotions les plus profondes, qu’il fait éblouir et jaillir d’une pluie étoilée nos cœurs parfois si frêles, qu’il offre à nos esprits une liberté vagabonde, qu’il fait tambouriner aux éclats nos pupilles embuées, qu’il fait osciller nos consciences, pour parfois les confronter à la réalité, parfois au rêve, qu’il offre un souffle de vie supplémentaire à nos vies.
Une impression de voyage perpétuel, une quête de liberté, d’amour ,de vérité et d’authenticité
C’est incroyable comme il fait de l’effet cet album. Et comme il fait du bien !
Il y a un élan de liberté et de bien être en l’écoutant, comme si on allait s’envoler d’un coup et devenir plus libres encore, plus apaisées, plus sereines. Il donne envie de faire sauter la carapace. Il donne envie en fait, tout simplement.
Et puis il est particulièrement sensuel cet album, écoutez le bien vous vous laisserez surement emporter par la sensualité quasi omniprésente, et vous allez voir comme c’est agréable.
Les chansons oscillent entre limpidité et fougue, alternant lignes acoustiques iodées, immersion mélancoliquo/positive et tempête électrique.
Évidente lecture textuelle portée par des mélodies irradiantes de diaphanéité.
Coup de cœur des Musikroniks pour cet album.